Boyish : le denim éthique
Boyish c’est la maque de jeans qui nous fait du bien. Un denim au look vintage, qui nous rappelle nos vieux Levi’s, le tout avec un twist de modernité et des coupes adaptées aux silhouettes féminines. Le must ? Son engagement sincère et de longue date en faveur d’une mode durable. Créé par le californien Jordan Nodarse, les modèles sont élaborés à Los Angeles avant d’être produits dans une zone géographique bien délimitée de la Turquie, où l’ensemble des ateliers se trouvent dans un rayon de moins de 50 kilomètres, dans un souci de réduction de l’empreinte carbone. Ainsi, ils utilisent du coton certifié biologique en provenance d’Izmir, qui est ensuite envoyé dans des moulins à Adana, la découpe et la couture étant elles réalisées à Istanbul. Toutes les chutes sont conservées et renvoyées de nouveau à Adana afin qu’elles soient réutilisées. Les ateliers sont à taille humaine avec des salaires au-dessus du minimum légal et où les conditions de sécurité sont assurées pour tous les employés.
La marque fait également des efforts à chaque étape de la production, que ce soit par le lavage à l’ozone qui économise 80% de l’eau nécessaire, comparé aux méthodes traditionnelles et leur usage de détergent et autres produits chimiques, ou encore avec un processus de teinture moins dommageable pour l’environnement. Lorsque l’on sait que pour produire une paire de jeans, il ne faut pas moins de 7000 litres d’eau, toute économie est bonne à prendre. En effet, il y a d’abord l’eau nécessaire à la culture des plantes, mais un jean reçoit de nombreux traitements. Il faut le préparer, le laver, le décolorer et toutes ces phases demandent, chacune, des centaines de litres d’eau. Globalement, Boyish n’utilise qu’un tiers de la quantité en eau requise pour produire une paire de jeans, et l’eau utilisée est à chaque fois traitée et recyclée dans un circuit fermé. Donc rien ne se perd. Son objectif a toujours été de minimiser le plus possible son impact sur l’environnement sans pour autant rogner sur la qualité. C’est pourquoi elle utilise des fibres 100% naturelles, plus lourdes et plus solides, que l’on trouve plus souvent dans le denim masculin, contrairement aux matières stretch, plus fragiles, qui en plus sont dérivées du pétrole et contiennent des micro-plastiques. Boyish a vocation à devenir ce jean vintage que l’on se passe de génération en génération, à un prix qui ronde les 150 euros. Prendre soin de la planète tout en étant stylée, quoi de mieux ?
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© Boyish
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